Sunday depression
Le dimanche soir commence au moment où cette pernicieuse petite phrase traverse l'esprit "j'ai quoi demain matin déjà".
On peut même dire qu'à ce moment même, le week end, le repos, l'insouciance, tout est fini. La responsabilité, l'adulte qui est en nous reprend le dessus.
Tout ça est vrai toute l'année.
Tout ça prend une tournure, une puissance un peu différentes quand on rentre de 5 (oui cinq) semaines de congés payés (merci Léon Blum, merci la CGT, merci mon employeur... merci la vie).
Il nous reste quoi :
Une petite dépression de circonstance (il faut calmer l'envie de se baffrer pour s'anesthésier) ;
Une liste de bonnes résolutions pour ne pas vivre une année comme on vient d'en vivre une (on sait bien vous et moi que c'est peine perdu de se raisonner quand on est workoholic mais c'est bien d'essayer non ? ) ;
Un petit effort pour faire bonne figure demain matin et arriver avant les autres (pour les obliger à venir dire bonjour et ne pas être de corvée)
Une petite prière pour que le Toubab ait retrouvé la forme pendant l'interruption estivale ;
Un petit repassage pour la tenue de rentrée (toute neuve !)
La question qui reste : McDo a-t-il inventé le SUNDAE caramel pour les dépressifs du dimanche soir ?
Bon on va se donner un peu de courage avec le grand Zachary Richard ...
Je suis certaine que ça va vous rappeler quelque chose